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Hellinterview #1 Torkjell Rod, Audrey Horne (saison 1)

Publié le 4 Février 2014 par Aldo (HFC) in Hellinterviews

Hellinterview #1 Torkjell Rod, Audrey Horne (saison 1)

Salut les métalleux!

 

Je suis heureux de vous présenter la première Hellinterview d'Aldo , Membre du Hellfest Cult, et désormais rédacteur pour Hellfan! Comme vous le voyez, ce dernier n'a pas voulu commencer par n'importe qui, car c'est en Norvège qu'il a trouvé sa première victime, en la personne de Torkjell Rod, chanteur du groupe Audrey Horne! Je vous laisse maintenant en sa compagnie, et vous souhaite une bonne lecture ( et en cadeau, Le clip de leur chanson Redemption Blues, en Streaming sur Youtube est en bas d'article)

 

Alexis/BZH Hellfan.

 

 => Click here for english version ! <=

Hellinterview #1 Torkjell Rod, Audrey Horne (saison 1)

A tout seigneur tout honneur…Torkjell « Toschie » Rod inaugure notre série d’interviews. Avec son groupe, AUDREY HORNE, il a marqué les esprits des éditions 2011 et 2013, où malgré un horaire de passage (matinée) et un temps de jeu relativement court (30 minutes à chaque fois), il a littéralement  retourné le public.  Entretien…

 

Aldo - Avant que ta première participation au HELLFEST ne soit envisagée, que connaissais-tu du Fest depuis la Norvège? En avais -tu déjà  entendu  parler ?


Torkjell - Oui, bien sûr. Je me souviens d’un ami qui avait assisté à la toute première édition. Ce qu’il en disait n’était pas terrible : de longues files d’attentes pour tout, des coupures de courant à répétition, etc… Mais l’équipe a bien appris et aujourd’hui ça marche du feu de Dieu !


A - Comment Audrey Horne, son management et le HELLFEST en sont venus à entrer en relation? Etait-ce une volonté du groupe ou bien cela a-t’il été initié par HELLFEST PROD ?


T - A dire vrai, je ne sais plus trop. Ce qui est certain, c’est que nous voulions y jouer. Aussi étions-nous véritablement enthousiastes à chacune de nos deux participations. Et nous espérons  bien  revenir  y jouer. Nous croisons les doigts pour que notre dernière prestation les ait convaincus d’en redemander.


A - Cela peut sembler étrange de t’entendre parler d’enthousiasme, dans la mesure où ton ami parlait d’une première édition horrible. Qu’est-ce qui t’a rendu suffisamment  confiant pour finalement programmer une date à Clisson ?


T - Hé bien, on m’a dit qu’ils s’étaient améliorés, et pas mal de gens et de groupes qui y sont allés les années suivantes m’ont donné un bon retour, disant que c’était devenu un super festival.


A - Vous avez rencontré quelques soucis durant votre voyage pour Clisson en 2011. A cause de problèmes techniques à la tour de contrôle de l’aéroport de Francfort, vous êtes arrivés juste à temps pour assurer votre concert, souffler un –vraiment tout- petit peu et quitter le site pour la date suivante. Peux-tu nous raconter comment l’organisation du Fest a géré cette situation avec le groupe et son management ?


T - Ha ha! Pour sûr, ça a vraiment été la guerre sur ce coup! On est arrivé pile pour monter sur scène, on a joué, bu une bière, pris une douche rapide et puis on est parti. Quand on m’a demandé ce que j’ai pensé du Hellfest, j’ai répondu : « Le concert était génial, mais à part ça je ne peux rien dire sur le reste ! »Ceci dit, l’équipe organisatrice nous a donné un bon coup de main pour être prêt à l’heure dite, et le public nous a accueilli chaleureusement. Ca nous a tout simplement donné envie de revenir.  Heureusement nous avons pu découvrir et apprécier bien plus de choses quand nous sommes revenus jouer.


A - Quoi qu’il en soit,  depuis  le public  on n’était pas en mesure de se rendre  compte  d’une  merde pareille…Tout semblait aller pour le mieux… Maintenant que tu a vécu un passage “normal” à Clisson, qu’est-ce-qui d’après toi fait la spécificité du HELLFEST par rapport à d’autres évènements?

 

T - Hé bien, c’est un bon festival, comme bien d’autres. Mais ce que j’apprécie particulièrement, ce sont ces backstages  incroyables, la scénographie du site et la diversité de la programmation, qui va du Hard Rock classique au groupes punks les plus underground. Et puis la nourriture est excellente, que ce soit au catering ou parmi les stands côté festivalier.


A - Il semble donc que tu aies passé un peu de temps “de l’autre côté” (je veux dire : avec la foule des festivaliers). Comment étaient les gens à ton égard ?


T - Ouais, j’aime bien me balader et fouiller, acheter des T-shirts pourris très 80’s, et parler avec les gens. Ils étaient vraiment  sympas au HELLFEST. Des gars nous ont payé des bières, à Espen et moi, et on a eu des retours de notre concert…et puis on a déconné avec des festivaliers qui étaient vraiment torchés ! J’adore faire ce genre de choses.
Je pense que la plupart des artistes, à quelques tristes exceptions près, aiment le contact direct avec leur public. Ils sont la raison pour laquelle ils font tout ça . Et puis ils aiment avoir un avis sur leurs prestations.

 

A - En passant, puisque tu (et également Thomas, à ma connaissance) es un grand fan de KISS, ça t’a fait quoi de jouer sous leur Araignée ?


T - Hé hé! C’était marrant, mais pour tout dire, je n’y ai pas pensé durant le concert. J’avais la tête ailleurs à ce moment.


A - C’est vrai, c’était flagrant : avant le show  vous étiez  tous  peinards, à admirer la structure en forme d’araignée, toi et Arve. Mais dès que les premières notes d’intro de « Redemption Blues »  ont résonné, il n’y avait plus qu’AUDREY HORNE.
Comme tu l’as sans doute remarqué sur place, il y a un stand de tatouage à disposition des festivaliers. Puisque tu es toi-même tatoueur, ça te dirait de venir encrer quelques métalleux français?

T - Hé bien, je pourrais le faire, effectivement. Mais pour être honnête, je préfère largement tatouer dans ma boutique, où j’ai tout mon matériel.


A - Bon, il semble que nous approchons de la fin de cette interview. Il reste un dernier sujet à aborder. Vu depuis la France, la Norvège est considérée comme une terre de métal. On a le sentiment  que dans ton pays, ce style musical est largement accepté, et intégré au paysage musical. Au regard des concerts que tu as joué ici, et de ta propre expérience d’évènements comme le Motocultor, le Hellfest  ou le Raismes Fest, enfin au regard de tes contacts avec les fans français, quel est ton sentiment/analyse à propos du metal en France ?


T - Pour être honnête, je dirais que la France (en même temps votre pays est plus grand) bénéficie d’un plus grand nombre de fans, et ils sont  plus dévoués. Ici, en Norvège, on trouve quantité de  bon groupes de metal, et plus particulièrement dans les styles les plus extrêmes. Cependant il n’y a pas tant de fans que ça. En général les groupes metal norvégiens obtiennent bien plus d’audience à l’étranger.


A - D’un certain point de vue je peux comprendre ça, mais je pense que la différence de population est Ia véritable cause. En parallèle, c’est assez curieux d’entendre ça, parce que les groupes français ont le même problème. En fait, en France le Metal n’est pas si bien intégré que çà, les français préfèrent écouter de la pop/variété, de l’electro et…du rap. Il existe un nombre conséquent de groupes, mais c’est très dur pour eux, parce que leur public potentiel est vraiment restreint comparativement à d’autres genres. Et peu de groupes sont en mesure de se faire connaître à l’étranger. Sans parler de GOJIRA, y a-t’il  d’autres groupes français connus en Norvège? (quoi qu’il en soit, ton retour à propos des fans norvégiens est vraiment intéressant, parce que –à ma connaissance- ce n’est pas la vision qu’on en a, nous autres balourds de français…)  


T - Hé hé! Vous autres n’êtes pas aussi bêtes que nous…pas que ce soit une bonne chose. Malheureusement trop peu de groupes rock français sont connus par chez nous.

 

Un grand merci à Torkjell pour sa disponibilité.

 

Aldo.

 

 

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