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Hellinterview #5 MARS RED SKY

Publié le 14 Décembre 2014 par Aldo in Hellinterviews, Hellfest, 2015

Hellinterview #5 MARS RED SKY

Salut les métalleux,

Nous avons fait connaissance avec leur attachée de presse. Il était donc normal de nous intéresser également à MARS RED SKY. La formation française, originaire de Bordeaux, avait eu l'honneur d'ouvrir les trois jours de l'édition 2014. Nous les avons donc contacté afin de revenir sur ce concert, ainsi que sur leur vision du HELLFEST. Entretien


This interview will soon be available in english...Stay tuned!!!

Hellinterview #5 MARS RED SKY

Salut ! Merci de participer à cette série d’interview.

Pourriez-vous dans un premier temps vous présenter, et rappeler l’historique du groupe ?

 

Julien (chant / guitare) : Le groupe existe depuis fin 2009. On vient de Borgoulême, ou Angoudeaux en vieux français. On a sorti un 45 et un premier album en 2011 sur Emergence suivi d'un Ep (Be My Guide) sur notre propre label. On a sorti notre deuxième album cette année sur le label Listenable ; on en est très contents, et on tourne en ce moment même pour le défendre !

 

L’édition 2014 du HELLFEST a connu votre première participation en ouverture de la programmation de la VALLEY TENT, le vendredi. Comment en êtes-vous venu à être sollicité pour jouer à Clisson ?

 

Mat (batterie) : C'est par notre tourneur « Sound of Liberation », qui est en contact avec la programmation du Hellfest par rapport à d'autres groupes dans le même genre que nous. Des groupes qui jouent à la Valley la plupart du temps. On a été dans le premier wagon des groupes programmés, septembre 2013. On était très contents d'apprendre cette nouvelle, et faut bien avouer que ça aide aussi à développer le groupe, d'avoir son nom sur cette belle affiche !

 

Avant votre passage, que représentait le festival pour vous ? Y étiez-vous déjà allé en tant que simples festivaliers ?

Mat : J'y suis allé en 2011. J'avoue ne pas apprécier les festivals en règle générale. Ca me rappelle un enclos géant avec du bétail à l'intérieur. La différence avec le Hellfest est que le public est une star, c'est à dire que outre l’intérêt des concerts, il y a un décor, une ambiance qu'on ne retrouve pas ailleurs, et c'est chouette de voir autant de gens se rassembler autour de musiques tout de même assez différentes et qui ratissent large. Entre Against Me ! et Behemoth y'a un peu de marge tout de même ! Jouer là bas est quelque chose dont tu te souviendra. Et aussi jouer aussi tôt avec autant de monde est peu commun !

 

Comment se prépare-t-on à un tel concert ? Aviez-vous des attentes – ou des angoisses- particulières par rapport à l’échéance ?

Mat : Pas différemment d'une autre date, à part que le temps de jeu est restreint, donc il faut taper juste en un minimum de temps. Ce qui n'est pas évident pour nous, vu notre format de morceaux qui tend plus vers le 7/8 minutes que le format grind / crust traditionnel. On a calé une date dans un rade la veille pour arriver chaud comme la braise, et sinon la seule petite angoisse (le mot est fort) qu'on avait est qu'à 10H30 les gens soient bien réveillés. Et c'était le cas, la Valley s'est remplie pendant notre premier morceau. Et on a eu plein de très bon retours de notre concert.

 

Comment avez-vous vécu cette demi-heure sur scène ?

Mat : Un bon moment de musique avec les copains. Comme on se le rappelle à chaque fois avant de monter sur scène : « les gars, on est là pour s'amuser ! ».

On a aussi noté qu'ouvrir le festival n'est pas une mauvaise place, voire même un avantage, car les gens sont excités de commencer à festoyer et ont les oreilles et l'estomac encore frais.

 

Plus globalement, votre participation a-t-elle fait évoluer votre regard sur le festival ?

Mat : Oui notamment sur le côté logistique et « vu de l’intérieur ». En plus on est resté les 3 jours, donc on a bénéficié de conditions privilégiées pour profiter du festival les 2 jours d'après. C'est chouette de voir comment marche un tel événement. Et on s'aperçoit du boulot que ça représente en terme d'orga, de coordination etc.

 

A-t-elle également fait évoluer le regard sur votre groupe ? Le passage à Clisson vous a-t-il ouvert des portes?

Mat : Il y a forcément des retombées, que ce soit après le concert ou même avant. Le Hellfest est un gage de qualité, donc si ton groupe y est, les gens ont de bonnes raisons de penser que ton groupe vaut le coup d'oreille… Si après tu donnes un bon concert, les gens vont s'en souvenir. Donc oui le Hellfest nous a amené un coup de projecteur vers la scène metal au sens large, ce qui est bon pour notre santé.

 

La scène Fuzz/Stoner/Heavy Rock semble connaître une montée en puissance certaine ces derniers temps –tout au moins en Europe-. A quoi attribuez-vous ce succès ?
Mat : Aucune idée. Perso je ne viens pas du tout de cette scène. C'est vrai qu'on constate un engouement pour les sons 70's et les cheveux longs. Comme dans tout effet de mode il y a des bonnes choses et des moins bonnes, des groupes qui tirent leur épingle du jeu, d'autres qui tapent dans la fourmilière, et d'autres qui s’empiffrent des clichés du style et qui foncent dans le mûr, d'autres qui font du saucisson… bref… Je n'ai pas d'explication à cet engouement, à part que la musique des 70's possède des codes qui plaisent au gens aujourd'hui en l'an 2000, enfin au XXI siècle quoi… et depuis le Blues, les courant arrivent, repartent et se répètent en changeant de costumes des fois mais restent toujours les mêmes notes au final. Puis du moment que ça fait du bien… Après, comme dans tout effet de mode il y a le retour de bâton, et là les copains, ça va faire mal !

 
Nous arrivons au terme de cette interview. Je vous laisse le mot de la fin. Quel message souhaitez-vous transmettre ?
 

Mat : Merci pour vos questions, bon courage avec les 10 ans du festival cette année ! Et on se voit sur la VALLEY!

Un grand merci à Mat et Julien, ainsi qu'à Claire BERNADET (obviously)...et bravo à Gaël pour la jolie photo...

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